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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    L'album Vita Brevis en édition CD, limité à 100 exemplaires dédicacés individuellement. Packaging en boitier carton type lancing pack

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1.
5h Du Matin 03:17
5h du matin, je m'ennuie Je n'ai pas dormi de la nuit L'aube nous donne son avis Fin juin meurt sur la rive Dose de pilules excessive L'oeil sur une photo de mes fils J'aime cette paire de métis Même s'ils craignent mes pertes de maîtrise Quand mon esprit s'électrise Je dicte de débrancher les prises J'ai le droit de faire le choix De ne plus déclencher les crises Pour une fois dans ma vie Aujourd'hui, c'est moi qui décide Peu importe qui comprendra, qui saura démêler les fils J'ai envie d'aller nager pendant le lever du soleil Entre profondeur et sommet En me laissant glisser vers le sommeil Et l'eau est fraîche, elle est brillante Tel une perle dans les rayons d'une étoile Je vous aime, ça va mieux C'est la raison de mon départ 5h du matin, je souris Je n'ai pas dormi de la nuit L'aube nous donne son avis Fin juin se lève sur la rive Portant un enfant chétif La première photo de mon fils J'aime cette être métis Né entre failles et récifs Et quand mon esprit s'électrise Je prie pour que les astres le bénissent L'aîné de mon sang est né Je me dicte de respecter ses cris Et tout mon être Des orteils jusqu'au centre de la tête Poursuit ce cycle au rythme des révolutions de la terre J'ai envie d'aller nager pendant le lever du soleil Entre profondeur et sommet Et je me sens m'élever vers le ciel L'aurore est fraîche, elle est brillante Telle une perle dans les rayons d'une étoile Je vous aime, ça va bien C'est la raison de mes égards
2.
Jet Lag 03:57
La route brille sous mes yeux, sous la lumière des néons violets Les gouttes de pluie ont pris feu : les lampadaires les ont allumées 4h du matin : Tokyo 8h du soir à Berlin Laisser les siens à Heathrow Pour les transports aériens Tête couchée dans l'airbag Le scintillement des étoiles Ressemblent au verre en éclats Éclairé par les phares Je m'exclame Encadré par deux vestales Au volant d'une Tesla Englouti par le jet lag Je ne sais plus s'il est tard ou s'il est tôt Aussitôt que je pars, il fait Toujours nuit, chaque jour nouveau À chaque nouvelle femme que j'aime Pas un bruit dans la limo La lueur des phares nous berce Lorsqu’on glisse dans les nuits mauves Dans une ville étrangère Hypnotisé par un cadre que je ne connais pas Des néons sous mes pas et dans les étoiles Est ce l'alcool ou le voyage si je suis heureux d'être là ? Mon esprit embrumé par le jet lag La route brille sous mes yeux sous la lumière des néons violets Les gouttes de pluie ont pris feu : les lampadaires les ont allumées 4h du matin : Tokyo 8h du soir à Berlin Laisser les siens à Heathrow Pour les transports aériens Tête couchée dans l'airbag Le scintillement des étoiles Ressemblent au verre en éclats Éclairé par les phares Je m'exclame Encadré par deux vestales Au volant d'une Tesla Englouti par le jet lag
3.
Mon Ami 03:45
Je crois que je saigne si tu saignes, mon ami Car tu vois je t'aime et tu le sais Tel Hans Christian Andersen, je t'écris des poèmes Qui te souhaitent le succès Je prie pour que tu aies ce qu'on me refusait Que tu avances là où l'on reculait On nous prendra pour des rebuts là Où l'on diffère par notre tenue d'être Ma vie est une longue thérapie, mon ami J'aimerais partager ce qu'elle m'a appris Pour que tu ne perdes pas le temps que j'ai perdu Et que tu trouves ta voie à un pas rapide Un bout de chemin sous mon parapluie Tu traceras ta route tu prendras la suite Malgré l'apathie, la maladie Pars et construis toi ton paradis Tu sais que je voudrais t'aider, mon ami Je sais que tu es prisonnier de ton crâne Je serai à tes côtés everyday À travers les saisons de tes combats Je ne te dirai pas de mensonges positifs La vie est déjà compliquée comme ça Le parcours sera long est difficile J'espère que tu ne vas pas le quitter pour ça Mon ami, je t'écris car je pensais à toi Malheureusement, je suis ici alors que toi tu es là-bas Des amis, j'en ai peu et tu es à part Alors quand tu viendras me voir On pourra partager ma part Mon ami... Qu'on soit parent ou pas, mon ami Que tu veuilles ou pas mon avis Je dis conneries sûrement, ça m'arrive Ça n'efface pas le moment où l'on a rit Je suis en vie pour la première fois Je suis pas certain qu'il y aura rediff’ Je préfère des défaites avec toi Que des victoires avec ceux qui renient L'ironie de notre talent inné : C'est quand tu n’as pas, que tu veux avoir Nos dons sans nos malédictions, et l'idée De tout ce que nos maux peuvent valoir Avenir limité car ton parent Ne fait qu'écouter le son de sa voix Mon ami, je t'écris car je pensais à toi Malheureusement, je suis ici alors que toi tu es là-bas Des amis, j'en ai peu et tu es à part Alors quand tu viendras me voir On pourra partager ma part Mon ami...
4.
Je vis six pieds sous terre J'ai pu enterrer tous mes drames Bienvenue dans ma caverne, madame Venez me retrouver sous les draps Près du cœur de la planète Tout près du noyaux et des flammes J'ai tant creusé pour dénicher joyaux et des femmes Dans les entrailles de la bête Ma grotte est recouverte De dorure, d'argent et d'étain D'étoffe de soie par centaine Étouffe le son de nos étreintes Si comme moi tu as souffert De la violence des voix et des poings Enferme-toi dans ma tanière comme dans ton écrin Pour moi tu es une perle Le monde est à l'envers Le sol en haut de notre espace Regarde en bas vers le ciel La lueur bleue de nos éclats D'une beauté sans parallèle Nos deux coeurs à l'horizontale Deux corps célestes ensevelis sous une pierre tombale Dans les entrailles de la bête Dans les entrailles de la bête, là où j'ai pu trouver la paix Dans les entrailles de la bête, là où j'ai enterré ma peine La tête enfouie dans ton aine Je veux m'étouffer dans tes bras M'inhumer dans tes veines Dans les tunnels de nos ébats Dans ces crevasses qui contiennent La source de vie de nos espoirs S'abandonner dans le puits de tous nos états Car tu es la plus belle Dans les entrailles de la bête Au fond d'une mine de métal Nous irons déterrer des gemmes Exhumer des richesses minérales Et des reliques anciennes D'une beauté indéchiffrable Datant de temps où l'on croyait encore au miracle
5.
Fan Service 03:47
Je ne sais pas trop ce que je fais là, sur cette estrade bénie Je ne sais pas si je fais de l’art, ou bien du fan service J’ignore si je reste moi ou si je me travestis D’ailleurs peut-être que si je suis “moi”, ça ne te rend pas service Suis-je en train d'encourager le diable ou bien de l’affaiblir ? Combattre les démons de mon âme ou bien une lâche esquive ? Est-ce un exercice exutoire, est-ce une catharsis ? Ou bien les paroles de ma carence affective ? C’est quoi être vrai, être falsch ? N’aurais-je pas le permis D'être bien ou d'être mal, ou tout autre adjectif ? Est-ce que je fais ça pour les fans ou pour un vague prestige ? Serais-je victime de ces miroirs qui nous asservissent ? Je répète toujours les même choses de la même façon Quelque part entre le vrai et le faux, être contrefaçon Même mots au son des mêmes flows, dans les mêmes scansions J’ai beau te livrer mon ethos, je ne vends que des chansons Alors que je me tiens devant toi et que mes pas fléchissent Au souffle court, je suis en proie, et mes bras se raidissent Tourbillons dans l’estomac, un milliard de derviches Que te dire que tu ne saches pas et sans que ma voix faiblisse ? Suis-je bien heureux sous ce crâne ou est-ce la came qui triche Quelques yeux braqués sur moi, pas un regard qui me fige Ça veut dire quoi être soi ? Je ne me porte pas d’estime Et peut-être qu'on est semblable : tu sembles pâle, messire Si ton modèle c’est LK, il faut que je t'avertisse Ne te fie pas aux apparats ni au smile que j’esquisse Je ne sais pas où est ma place dans ce grand bal festif Je me livre à toi sans le strass et sans autres artifices J’entends se tordre mes entrailles. Au fond, de noirs vestiges Le fais-je pour que l’on m’acclame ou d’autres noirs désirs ? Suis-je touché par la grâce, une gloire rachitique ? Je ne sais pas si je fais de l’art ou bien du fan service
6.
Tu as pris des coups comme un homme Tu n'as pas mis un genou au sol Tu as gonflé le cou (mais) tu as vu flou (mec) Tapis ou debout comme un homme (ouais) Tu encaisses tout comme un homme (le deuil) Les pleurs, les doutes et les morts (cercueil) Nous sommes de bons élèves, ce qui nous élève ? Conquérir tout comme un homme (en somme) Compter les sous comme un homme (gagner) Avoir le dessus comme un homme (régner) Au prix de trucs abominables même Si ça te retourne comme un môme (derrière) De l’appétit comme un ogre De la furie comme un orc On t’a modelé comme un homme Pour que tu puisses te sentir comme un autre (corps) Compte à régler à l'école N'as-tu pas pleurer comme un mioche ? D être une femmelette, d'être bof D'être mauvais, d'être pauvre D'être une mauviette, d'être moche D'être rejeté, d'être gauche Intello, pédé ou étranger De ne pas être vu comme un homme L'amour rend faible l'âme, c'est un danger pour un homme Quand le cerveau déconne à mort Apprend à te soigner dans un rhum Le soir, boire, sniffer de la colle Dealer, inhaler de la drogue Timidité noyée dans l'alcool Et de la coke pour la force T’es mal à l’aise comme tant d'autres Et comme tant d'hommes, tu vas le cacher alors Tu vas baiser comme un homme Pas un baiser, comme un homme Finir premier comme un homme Être un guerrier comme un homme Tu l'a trahi(e) tel un fourbe pour Pouvoir briller comme un homme Tu sais te battre comme un homme Tu l'as frappé(e) comme un homme Pour soit disant en faire un homme Cet(te) enfant sera dressé(e) comme un homme À ne pas pleurer, comme un homme À la fermer comme un homme A se renfermer dans la norme À te détester comme un homme Et on cherche la vengeance, on se sent injurié Et l'on vit par les codes qu'on nous a inculqué Conjuguer le verbe vivre devient irrégulier Des milliers d'hommes s'accorde masculin singulier Singulier, masculin singulier Leur manière d'être un homme me semble bien singulière Singulier, masculin singulier, En ordre dans notre horde, on est bien solitaire
7.
Malgré tout l'oseille que tu peux y mettre, l'histoire est bressom Du temps pour admettre que c'est pas de la flemme, c'est de la dépression J'en vois certains voler nos maux pour se donner des sensations On fait la même musique sauf que nous c'est mieux, et sans compensation On a tellement peur de gagner, on croit que perdre est une passion Passons notre temps à se droguer plutôt que faire participation Je regarde mon moral couler, ça me fait une occupation Je suis un peu un miraculé, ma vie en rééducation J'arrête de rechute en rechute, hey, mais je veux m'en sortir Et pour quelques centimes, han, je te vends mes sentiments Mon âme dans l'incendie, bon, le visage en ciment Il y a ceux qui font semblant, eux, ils trouvent ça fascinant Je recherche sérotonine, dans un mélange sirop-tonic Je veux quitter la boisson mais la relation est trop torride Quand on est en manque, ce qu'on pleure, c'est pas des larmes de crocodile J'ai l'impression que je finirai seul au fond d'un hôtel moscovite On me demande parfois pourquoi j'ai pas de gaieté Et je semble parano et je me sens guetté C’est parce que je traîne conso d'hiver en été En régression, en dépression, empêtré On me demande parfois pourquoi j'ai pas de gaieté Et je semble parano et je me sens guetté Si à cause de la gue-dro, pourquoi m'entêter Aux déceptions, aux dépressions, endetté Tu racoles pour de l’amour, je raffole de la haine Personne fera foye pour toi, boy, j'ai du bonheur en cachet Des pulsions meurtrières, le tout bien caché T’as des pensées suicidaires Envie de tout dépenser dans la lessive en sachet ? Tu sais quoi ? Fais le... Je ne suis pas ton daron, je suis juste un peu fêlé Chez moi, il n'y a pas grand chose qui tourne rond Je sais, fréro, tu te sens seul... Mais rassure-toi, t’es pas le seul À 20.000 lieux sous la terre Je m’endors avec du pavot, de l’éther On me demande parfois pourquoi j’ai pas de gaieté C'est parce que je m'endors avec du pavot, de l’éther Cousin c’est la bérézina, on se dézingue le veau-cer à toute berzingue Boisson couleur mandragov 250 pintes dans le coffio de la gov A toute patate, je mets la gomme
8.
Œnopion 03:06
Il paraît que son amour est vénéneux Œnopion veut lui arracher les yeux Anneau maudit au doigt de Bételgeuse Peut être que... Il a trop étreint sa fille Je crois qu'il a offensé les cieux Sa salive, un poison, sa semence, un acide Il a planté des moissons de ciguë et ricine Son ombre sur les saisons et le ciel obscurci Tu récoltera la boue ma fille Il a semé ton ovocyte À cultiver l'homicide Tel l'Œdipe de Thèbes et de Delphi Il est né avec cette haine en lui À donner naissance à ses victimes Arroser d'essence ses petits Verser le sang de son sang en sacrifice Sans même en construire un édifice Et ce serpent se nourrira là où toi tu te repends Il vivra plus vieux, plus jeune mourront ses enfants Mais quel démon a procréé pour que naisse pareille offense ? Qui dans ce monde a tant péché que nous méritions cette engeance ? Il paraît que son amour est vénéneux Œnopion veut lui arracher les yeux Anneau maudit au doigt de Bételgeuse Peut être que... Il a trop étreint sa fille Je crois qu'il a offensé les cieux
9.
Naître ressemble sûrement à un dur lendemain de fête J'ai des tremblements aux mains et j'ai mal à la tête Je veux me recroqueviller seul dans les entrailles de la bête Position fœtal, je me fais des entailles aux mollets Je me réveille et je regarde le trou noir sidéral Je combats la gravité grâce à Tramadol, Adderall Je dors dans la soie mais cauchemar : il y a des blattes, il y a des rats J'ai dépassé la poisse pourtant dans mon âme, il y a des marques J’ai des euros mais j’ai peur. Dans mon rap, il y a des râles Je brûle mes neurones et mon coeur pour oublier les aléas De la vodka pour les plaies que j’ai du mal à oublier Le passé aux coups d'épée, le futur aux oubliettes Des nuits à la belle étoile aux jours où les orages coulèrent À marcher sur ce sentier, je fais des traces dans la poussière Des traces dans la poussière J’me transforme à l’aune Je fuis les UV, j’vis la nuit pour pas me brûler Je cons’ de fou pour effacer tout mes troubles Les pieds dans le marécage, les yeux sur Bételgeuse Je rembobine le film, je suis submergé par l’effroi Dans mon corps, je suis à l’étroit. Ce qui me rassure vous effraie Je ne suis qu’une poussière de poussière. Toujours en vie c’est un exploit J’essaye de ne plus m’enfuir, j’ai passé l’âge ingrat Sans véritablement jamais grandir Si je devais quitter ce monde, je te dirais de ne pas t’en faire Je préfère enfer et damnation plutôt qu’on m’enferme Si je devais quitter ce monde, je te dirais de ne pas t’en faire Des nuits à la belle étoile aux jours où les orages coulèrent À marcher sur ce sentier, je fais des traces dans la poussière Des traces dans la poussière
10.
Vita Brevis 04:59
On est tout petit dans ce monde, on est tout petit dans ce monde Perdu dans un immense songe, on aime rêver de notre importance Passons le temps, couchés dans un lit de mensonge Nos plus grandes noblesses, nos bassesses : rien ne s'élève hors de la basse terre Grandes murailles, pyramides aztèques, les Twin Towers et l’Empire State... Dans ce monde, tu es mon petit et je t’aime alors sache que l'évidence montre Qu’on ne pèse guère plus que la poussière à l'échelle de l’univers Nos déchets font que nos géants fondent Minuscules face à l'avenir, des galaxies passent à la vitre On est tout petit dans ce monde C’est dans le vide qu’on plonge mais je souris face à l'abîme C’est ainsi qu'on s'émerveille du parcours des étoiles Je tourne autour du soleil tels mes ancêtres avant moi Des particules de poussières qui flottèrent ça et là Nous sommes la race humaine, qui sait ce qu’on inventera ? Tu es mon petit dans ce monde, tu es mon petit dans ce monde Je suis à peine plus grand que toi mais abrite-toi dans mes bras si l'orage et les milles vents grondent Je serai à ton côté droit jusqu'à la ligne d'arrivée que le cours de ma vie rencontre Quand tu seras grand tu verras à quel point nous ne sommes rien et que les astres l’ont pris en compte On est tout petit dans ce monde, et ce n’est rien Nous disparaitrons et c’est bien. Ça donnera le temps de tisser des liens De l’amour pour les tiens et les miens car tu es mon petit dans ce monde Aujourd hui ce monde t’appartient, celui de ceux qui gisent en tombe Espace si grand que son bruit rend sourd, dans le silence qui berce nos rencontres C’est ainsi qu'on s'émerveille du parcours des étoiles Je tourne autour du soleil tels mes ancêtres avant moi Des particules de poussières qui flottèrent ça et là Nous sommes la race humaine, qui sait ce qu’on inventera ?

credits

released June 18, 2019

Album entièrement produit par Holos Graphein (à l'exception de "Poussière" produit par Mathis Coudert)

Avec des productions additionnelles de Mathis Coudert ("5 h Du Matin)", Crem (guitare sur "Les Entrailles") et Kheyzine ("Vita Brevis")

Avec l'aimable participation de Framboise (chœurs sur "Les Entrailles") et de Yuri J (couplets sur "Sourire" et "Poussière")

Album enregistré au Chateau Eléphant

Mixé et masterisé par JP Engineerin pour Pro Mix Global

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Hotel Moscou France

Composé de Snuffomov (rappeur / graphiste) et de LK (rappeur / producteur), l'Hotel Moscou crée un univers fantasmagorique où le rideau de fer existe encore...

Dans ce monde à la fois brillant et sombre, ses deux poètes évoluent, saouls en route pour la perdition dans la mythique ville de Vladivostok...
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