1. |
Réveil
04:30
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2. |
Commerce International
04:01
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3. |
Contradictoire
04:26
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Si je te dis que je me réveille souvent en voulant t'aimer,
Mais je me réveille tout le temps en voulant de l'air
Que je coule lentement en voulant de l'aide,
Mais tout de même en voulant dead, man, en tombant de lit.
J'ai ouvert les yeux voulant gueuler, mais depuis,
j'écoute les gens jacter en voulant me taire.
La vie m'a fait aimer mon alcoolisme à mourir,
Et je crèverai peut-être un jour en voulant boire de l'eau-de-vie.
Je me suis exilé loin pour revenir, et depuis que je suis revenu ici, il faut que je me barre.
J'ai rencontré des frères hors de ma famille,
Faut dire que ma famille ne se réveille pas toujours en voulant me voir
Si je te dis que je veux exploser pour être le seul devant,
Pouvoir me payer ce palais et être le seul dedans,
Je patiente seul dans ma haine avant que mon solde ne se rende
Pour tout claquer pour ma gueule avec mon sorte de gang.
Tu me diras que s'entrechoquent mes avis entre les strophes les plus à vif,
Et mes failles sont la force de mon histoire.
L'oxymore de ma vie, équivoque de l'abîme en quelque sorte, je suis contradictoire.
Catastrophe magnifique, cultive l'art des zones arides et du vide surgira la victoire.
L'oxymore de ma vie, équivoque de l'abîme en quelque sorte, je suis contradictoire.
Si je te demande de me laisser,
Si je semble te presser de suivre le vent et d'accélérer le pas.
Si tente de te blesser ;
Si je me venge de mes échecs au lycée et de mon manque de victoire.
Et je crève dans mon vice, je suis à mort "artiste", mais quelque part, je me force à oublié l'art
J'ai peur de réussir et si toutefois, je l'oubliais, heureusement, mes pires amis seraient là
Si je ne peux te dire, en quelques mots naïfs, que je t'aime,
C'est que c'est plus compliqué que ça.
Si tu me manques aujourd'hui, que je me noie dans mon gin,
C'est que peut-être, je voulais t'épargner cette histoire.
Et je veux que tu m'aimes et je veux que tu me laisses.
Et je ne veux rien, même si je veux tout le reste.
Déleste-moi du mal et du stress.
Apprends-moi à vivre avec ce "moi" funeste.
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4. |
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5. |
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6. |
Les Hommes
03:16
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J'ai fait le tour de la terre pour de la paix,
Que je n'ai pas trouvé encore, bien que les étoffes couvrent ma peine.
J'ai vu des hommes partout au cours de ma quête
Et ils se ressemblent tous à croire que c'est toujours pareil.
Parmi eux : les ennemis de mes amis qui sont des gens que j'observe,
Les ennemis de mes ennemis qui sont des gens comme les autres,
Les inconnus de ma famille, comme les ennemis de mes ennemis,
Et les ennemis de ma famille, qui sont des gens comme les autres.
Les gens comme les autres sont un peu comme mes amis :
Il arrive un jour ou l'autre qu'ils se brisent comme mes os.
Parfois, mes amis sont comme mes meilleurs ennemis :
Ils sont simplement des gens, mais qui semblent comme nous autres.
Et souvent, j'observe les autres et je me sens comme au zoo
Où se rendent les animaux quand ils observent les hommes.
Je ne pleure pas sur l'amour tant qu'il reste de l'opium, mon ami.
J'ai besoin d'opium pour encore croire en l'amour.
Dans la vie, l'amour tourmente les hommes chaque jour.
Et chaque jour, les Hommes prient Dieu pour qu'il déchaîne ses foudres.
Avant qu'Il ne libère les eaux, les Hommes se font des guerres folles
Pour savoir lequel de leurs dieux est amour
Merde, sors la teille et passe un verre
Le monde me casse la tête et pas la bière
C'est l'Homme qui lance qui lapide, ce n'est pas la pierre
Si tu veux être mon ami, ce n'est pas la peine
Si t'es un Homme avec un grand H, vas embrasser ton prochain avec une grande hache
Fatiguant, les Hommes disent ci, les Hommes disent ça
Heureusement que les Hommes distillent, les Hommes dealent sav'
Heureusement que les Hommes se piquent, que les Hommes inhalent
Quel dommage que les Hommes soient sept milliards
Quel malheur que les humains soient sept milliards
Heureusement que parmi les humains il y a les femmes
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7. |
Mode Avion
03:37
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8. |
Tête En l'Air
04:16
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Elle m'invite à verser un verre de liqueur, quand ses doigts délicats
Roulaient un pet de purple, dont l'odeur délivra.
Elle me parle un peu de sa vie, elle souhaiterait l'oubli des visages
Moi je veux enfouir mes mirages car c'est fini les miracles
Elle me dit "Mira Papi, si on nous attrape je serai celle qui niera, pardi !"
Je lui dis "Ok", elle connait mes pochettes et mes miriades de pills
je lui dis " Tu te sers, prends ce qu'il te faudra pour réussir
à mieux vivre"
Elle me dit "tu sais, je voudrais que tu me serres dans tes bras, puis m'endormir"
Pour s'abandonner, un moment donné, on prend du bon temps avec les plaisirs que la mort a donnés.
Car vivre donne des souvenirs parfois si vifs, sache que je suis là pour que tu oublies, ainsi que le Chivas...
On laisse le passé derrière, j'ai plus de mémoire à long terme,
J'ai fait ce qu'il fallait pour enterrer tous mes vestiges de pertes.
Parce qu'au contraire de son derme, elle, son enfance était terne :
Elle compte sur moi pour effacer tous ses souvenirs de merde
Car j'ai la tête en l'air
Elle veut la tête en l'air
Moi , j'ai la tête en l'air, et c'est pour ça qu'elle m'aime
Elle ne veut plus se rappeler et c'est pour ça qu'elle saigne...
Les produits qui t'étourdissent recouvrent les rides de ta peau
Il semble que l'amnésie efface les lignes de ta paume
J'ai des trous de mémoires, j'y verse les rives du Styx
Parfois j'ai des absences, j'ai omis de le dire au psy
J'ai la mémoire qui flanche, je me souviens plus très bien de mes idées,
Le DXM donne l'amnésie et nous n'avons pas lésiné,
Paraissant résigné, par ici, le bout des doigts résiné,
Elle est mon asile en bas résilles, c'est elle qui m'a désigné
Du creux de mes bras, tu n'as pas promis d'être brave
Paraît que c'est lâche de boire pour l'oubli, mais faut oublier ça
Allons ouvrir l'espace, laissons briller l'espoir
Tu es mon étoile je suis ton trou noir, on sera fidèle, n'est-ce pas ?
Au réveil, la mémoire sera floue comme dans un rêve,
Tout ton passé coule dans un verre,
Du coup, moi je t'écoute sans que je t'arrête,
Tu cours, au secours, tu m'appelles,
Car tu souffres de tout ce qu'on t'a fait
Il faut que je te coupe pour te parler : laisse donc tous ces coups à l'imparfait
On laisse le passé derrière, j'ai plus de mémoire à long terme,
J'ai fait ce qu'il fallait pour enterer tous mes vestiges de pertes.
Parce qu'au contraire de son derme, elle, son enfance était terne :
Elle compte sur moi pour effacer tous ses souvenirs de merde
Car j'ai la tête en l'air
Elle veut la tête en l'air
Moi , j'ai la tête en l'air, et c'est pour ça qu'elle m'aime
Elle ne veut plus se rappeler et c'est pour ça qu'elle saigne...
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9. |
Cold as Hell feat. Bones
04:15
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10. |
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11. |
Les Fleurs du Mal
04:09
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[Verse 1: LK de l'Hotel Moscou]
Le soleil se lève, sur la zone industrielle
Je surveille cette peine, celle qui rôde dans mon sommeil
A l'ouest de l'Indus, je m'éveille, très loin à l'est de l'heaven
Donne moi quelques graines de betel, je vais reprendre les rènes de mes days
Mais d'abord, j'injecte dans mes veines
Je me cache de la reine de mes rêves
J'ai perdu le contrôle de ma monture
La fleur de quelques herbes que j'élève
Un bouquet de Georgia O'Keeffe
Je chevauche le jardin d'Eden
Je m'administre un peu de temps vide, ici bas rien n'est éternelle
Et c'est pas que ca ne semble pas l'être mais l'éternité dans mon sang s'écoule
Plus de milligrammes nécessaire, ce coquelicot aux pétales si pourpre
Liseron de LSA toxique, Gloire du matin, pointe d'exotisme
Ces roses rendent tes gestes érotiques
En même temps que mes jambes s'écoulent
[Hook: LK de l'Hotel Moscou]
On ira cueillir les fleurs du mal
Car le reste des merveilles du monde nous laissent de marbre
Le vent sème les graines de la haine dans l'estomac
Avant que d'elles et de mes peines ne naisse un arbre
Toi et moi, on ira cueillir les fleurs du mal
Car le reste des merveilles du monde nous laissent de marbre
Le vent sème les graines de la haine dans l'estomac
Avant que d'elles et de mes peines ne naisse un arbre
[Verse 2: LK de l'Hotel Moscou]
Je subis les dommage de mon lifestyle et je voudrai couper les ponts
Je suis une île dans la ville et mes doutes viendront combler mes douves
L'aiguille court vite et le temps file
Mais son battement s'immobilise le temps d'admirer une fleur triste de Papaver Somniferum
Je contemple pour trouver mes mots
J'observe s'écrouler les autres
Je planterai du chanvre sur vos tombes afin de pouvoir oublier les morts
Que Sylvanus mélange ma méthadone, sa belladone
Qu'on remette la donne à zéro ensemble comme l'a fait l'automne
Un bouquet d'Adonis de printemps, d'Ancolie Commune
Depuis ma folie connue, je porte mon mélancolisme aux nues
Mes regrets hédonistes à nu, des épines toxiques dans le muscle
Je fleuris la tombe de ma mère chaque jour, des fleurs empoisonnées dans le buste
[Hook: LK de l'Hotel Moscou]
On ira cueillir les fleurs du mal
Car le reste des merveilles du monde nous laissent de marbre
Le vent sème les graines de la haine dans l'estomac
Avant que d'elles et de mes peines ne naisse un arbre
Toi et moi, on ira cueillir les fleurs du mal
Car le reste des merveilles du monde nous laissent de marbre
Le vent sème les graines de la haine dans l'estomac
Avant que d'elles et de mes peines ne naisse un arbre
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12. |
San Francisco
04:16
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J'ai beaucoup de mal à être ici, la drogue me pousse au précipice,
Pendant que mon salaire rétrécit, je me noie, je n'ai pas le temps de réfléchir.
Entre les conflits dans ma famille, la famine guette ma femme, mon fils.
Et à la fois tout va trop vite, et tout va comme au ralenti et je fatigue
De devoir toujours rêver d'ailleurs pour vouloir vivre ;
De me voir mourir petit à petit, quand ma femme souffre et lit la Bible.
Je voudrais juste qu'on soit un peu heureux avant qu'on passe le Styx ;
Alors mon ami, passe ce stick, que je tire une taf, que j'hallucine de ce spleen que nous vivons.
Paraît-il, si l'on part de par ici, tout est pareil : l'arrivisme et le reste de tes problèmes te suivent.
Parfois chérie, je voudrais que l'on prenne nos ailes afin de changer d'abîme
Embrasse-moi, fais tes valises, afin qu'on parte venger l'avenir
Un jour, mon amour, nous partirons pour San Francisco
Comme Sal Paradiso voir Presidio et Sausalito
On s'installera en ville, parmi les artistes
Et je peindrais une fresque en livres qui décrira nos vies
On sera heureux tous les deux, on élèvera nos fils,
On laissera tout le reste derrière on oubliera nos vices
Un jour, mon amour, nous partirons pour San Francisco
Et le temps file, on est encore en vie alors chill.
Et je m'enivre pour peut-être que la ville ralentisse.
Toutes sortes d'armes nous guettent, mais pour ne pas qu'une larme nous mine :
Avale trop de Dramamine, mec, avant qu'un drame n'arrive
A travers l'hiver dans ma ville, mec ;
Je mets de l'ivresse dans ma vie de merde
Mon codevi survie à vide, du mal à chiller dans le week-end
J'ai beau gueuler à l'horloge, j'ai beau hurler sur la pendule
Pour retarder l'heure de la mort, pour retarder l'heure de la faucheuse
J'écris tout seul dans ma cave et je gâche des pages et des pages
Malgré cela, je ne suis pas parvenu à m'expliquer mes actes, refrè.
Je me dis qu'il faut que je décolle et peut-être aussi que je décolère
Des modes qui passent comme des comètes,
Des cons qui parlent comme des commères...
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13. |
Milliard (石億翔)
04:33
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Si je ne dois te laisser qu'un savoir, que ce soit celui qu'on trouve dans le dharma.
Si pour toi, je veux tous les miracles, c'est que pour moi, tu vaux tous les milliards.
Vois tous ceux qui pourchassent des mirages tout en passant tous leurs songes à trépas.
Parfois flou : la différence entre l'état de bonheur et le bromazépam.
La vérité est dans le regard de celle qui t'allaite.
Je m'en foutrais, je rendrai l'héritage pour revoir ma mère.
Ce qui te manquera ne sera jamais de toutes ces merdes qui t'achètent :
Rien ne te sera jamais si cher malgré toutes les richesses des palais.
Grandir au fond, je sais ce que c'est :
Je crois que j'essaie de le faire.
Quand je mélange ma soif et ma haine, j'ai du mal à me satisfaire de ce que j'ai.
Quand l'amour vient à manquer, c'est quand vient à manquer la terre :
Dans le plastique rien ne peut pousser, on ne fait que cultiver sa peine.
Avant d'entrer dans l'incrée, je mène une vie d'arhat.
Souvent ceux qui changent le monde entier se contentent d'une vie banale.
Entre la chaleur d'un foyer, ou bien de vides palaces :
Le chemin de la liberté, ce n'est jamais que suivre sa voie.
J'attends mon premier milliard
Depuis que tu habites ta mère, tu m'as fait milliardaire
Si je ne dois te laisser qu'un savoir, avant de retourner n'être que poussière :
La terre qui te porte se fout de ce qu'on a, le ciel qui nous couvre se fout de ce que tu possèdes.
Je voulais que tu portes un nom chinois, je voulais que tu te souviennes de ce qu'on est.
Je te souhaite d'écrire ta propre histoire, quand tu le feras soit sûr que l'on t'aime.
J'attends mon premier milliard en voulant vivre Arya,
Je ne crois pas qu'on puisse payer l'entrée du Nirvana.
C'est t'avoir qui guide ma voie, à tenir mon unique Karma.
A part toi, on en peut jamais rien posséder de si valable.
L'amour, la fierté ou l'honneur, qu'est-ce qui fait le bonheur ?
A l'heure de la mort, à nous de trouver la vérité en nos cœurs.
Ce qu'on fait avant, décide de ce qui va rester de nous sur la terre.
Le seul jugement qui compte, c'est celui que tu t'imposeras à soi-même.
On attend patiemment que tu viennes, que tu viennes
Moi et celle qui t'a dans l'aine, ton ADN
On attend patiemment que tu viennes, que tu viennes
Déjà milliardaire de notre attente quotidienne...
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Hotel Moscou France
Composé de Snuffomov (rappeur / graphiste) et de LK (rappeur / producteur), l'Hotel Moscou crée un univers fantasmagorique
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